Publié le 22 jan 2019Lecture 2 min
Les hypoglycémies, un problème important dans la vie réelle
Catherine FABER, Paris
La fréquence élevée des hypoglycémies, largement reconnue dans le diabète de type 1, est également une réalité, mais sous-estimée chez les patients diabétiques de type 2(1,2). Elles représentent le principal obstacle à l’obtention d’un contrôle glycémique optimal(3).
Le double constat de la fréquence et de la sous-estimation des hypoglycémies est confirmé par l’étude internationale HAT (Hypoglycemia Assessment Tool) menée chez des patients adultes insulinotraités(1). Cette étude observationnelle a en effet mis en évidence des taux d’hypoglycémies plus élevés que ceux précédemment observés, en particulier dans les essais cliniques randomisés. Lors de leur suivi prospectif, respectivement 83 % et 46,5 % des patients diabétiques de type 1 (DT1) et de type 2 (DT2) ont rapporté au moins un épisode hypoglycémique, dont des hypoglycémies sévères chez 14,4 % et 8,9 % d’entre eux. Une proportion importante de patients — 40,2 % et 15,9 % — a également signalé des hypoglycémies nocturnes. Or, c’est surtout la nuit que surviennent les hypoglycémies non ressenties qui sont associées à un risque accru d’hypoglycémies sévères(4,5).
Les antécédents d’hypoglycémie, facteur prédictif majeur
L’étude DIALOG a permis d’objectiver le problème posé par les hypoglycémies en conditions de vie réelle(2). L’analyse des données du volet prospectif de cette large étude observationnelle française montre que la fréquence des hypoglycémies confirmées signalées par les patients insulinotraités est élevée tant dans le DT1 (85,3 %) que dans le DT2 (43,6 %). Elle augmente avec la durée du diabète et de l’insulinothérapie, et est influencée par la variabilité glycémique(6). Les hypoglycémies sévères sont moins fréquentes chez les patients DT2 (6,4 % contre 13,4 % dans le DT1), mais la prévalence élevée de leur maladie implique logiquement qu’ils sont nombreux à être concernés. Quant aux hypoglycémies nocturnes, leur fréquence recoupe celle observée dans l’étude HAT (40,2 % et 11 %).
Quel que soit le type de diabète, les antécédents d’hypoglycémie apparaissent comme le facteur prédictif majeur de ces événements indésirables. En revanche, le niveau d’HbA1c n’a pas d’impact significatif sur leur survenue.
Les études HAT et DIALOG ont été menées avec la même méthodologie.
Information communiquée en collaboration avec Novo Nordisk
FR19TSM00002 – Janvier 2019
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