publicité
Facebook Facebook Facebook Partager

Thérapeutique

Publié le 07 fév 2017Lecture 2 min

Diabète de type 2 et intensification thérapeutique : comment répondre aux besoins non couverts ?

C. FABER

La prise en charge du diabète de type 2 repose sur des recommandations clairement définies et dispose d’un large arsenal thérapeutique. Cependant, des besoins non satisfaits persistent dans ce domaine. En témoigne la proportion élevée de patients qui n’atteint pas l’objectif glycémique recommandé, notamment chez ceux bénéficiant d’une insulinothérapie basale. Selon les données de la littérature, autour de 60 % des patients DT2 insulinotraités restent insuffisamment contrôlés sous insuline basale(1).

Des freins à l’intensification insulinique Les patients considèrent que la quantité  et le nombre de prises d’insuline par jour jouent un rôle majeur dans le contrôle de leur maladie. Bien qu’ils soient majoritairement convaincus de l’intérêt d’envisager une intensification insulinique avec leur médecin, certains patients y sont réticents avec, pour raison principale, la crainte des hypoglycémies ou d’une prise de poids. L’effet sur le poids est aussi l’un des motifs invoqués par les médecins, mais loin derrière le refus de leur patient et d’autres circonstances comme l’exercice d’une profession dans laquelle les épisodes hypoglycémiques pourraient s’avérer dangereux. La prescription de médicaments minimisant ces deux effets secondaires de l’insuline peut contribuer à améliorer l’optimisation glycémique. Celle-ci pourrait également être facilitée par des mesures visant trois axes : - diminuer la complexité des schémas d’intensification thérapeutique ; - développer des programmes d’éducation des patients mieux adaptés ; - établir un partenariat efficient avec tous les acteurs impliqués dans le parcours de soins des patients DT2. Quelles solutions ? Favoriser une bonne communication entre les médecins et les patients peut être une solution pour répondre à certains besoins non satisfaits en matière d’intensification insulinique. D’après une enquête réalisée dans trois pays européens, il existe, en effet, des divergences significatives de perception du contrôle de DT2 entre les médecins et les patients non contrôlés sous insuline basale(1). La réflexion peut également porter sur d’autres approches, à savoir la minimisation des effets secondaires liés aux traitements, la simplification des schémas d’intensification et le développement de nouveaux programmes d’éducation thérapeutique adaptés à ces problématiques. FR/DBE/0217/0026 Avec le soutien institutionnel de  

Attention, pour des raisons réglementaires ce site est réservé aux professionnels de santé.

pour voir la suite, inscrivez-vous gratuitement.

Si vous êtes déjà inscrit,
connectez vous :

Si vous n'êtes pas encore inscrit au site,
inscrivez-vous gratuitement :

Version PDF

Articles sur le même thème

Vidéo sur le même thème