Coronaropathie stable chez le diabétique : halte aux stents
En octobre 2017, au cours des débats préalables à l’adoption de la loi de financement de la Sécurité sociale, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a indiqué que, selon elle, le gisement d’économies reposait dans la lutte contre le gaspillage : 25 % des dépenses de santé seraient inutiles ou redondantes. Qui pourrait s’insurger ? La rationalisation des pratiques est particulièrement fondée dans les maladies chroniques, où la répétition des prises en charge indues rajoute au fardeau de la maladie, pour le patient et pour la société. En diabétologie, les acteurs en sont conscients. L’un des aspects de la récente prise de position de la Société francophone du diabète l’atteste : à l’introduction d’une nouvelle classe thérapeutique, la réponse doit être évaluée et des règles d’arrêt s’appliquent si elle est insuffisante. On peut opposer à cela que les données manquent pour anticiper les avantages et inconvénients cliniques de tels arrêts, mais le bon sens prévaut.
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